Né à Montbard le 7 septembre 1707
Buffon, figure emblématique de la ville de Montbard
Il poursuit des études de droit à Dijon puis de médecine et de botanique à Angers. Il traduit « Le traité des fluxions » (calcul différentiel et intégral) de Newton et « La statique des végétaux » de Hales. Son mémoire mathématique sur « Le jeu du franc carreau » (calcul de probabilité) lui vaut d’être élu, à 26 ans, à l’Académie des Sciences, section mécanique. Ses travaux en sylviculture lui permettent en 1739, d’être élu aussi à la section botanique.
Louis XV le nomme, le 1er août 1739 intendant du Jardin des Plantes à Paris. Buffon l’administrera pendant près de 50 ans. L’enrichissement des collections est assuré par les contacts que Buffon entretient avec divers souverains étrangers, des savants de toute l’Europe voire de simples voyageurs. Buffon leur fait décerner le titre honorifique, mais recherché, de correspondant du Jardin du Roi.
Très attaché à sa terre de Montbard, il ne passe que quatre mois à Paris et le reste de l’année dans sa ville natale, où il a fait aménager les ruines du château des ducs de Bourgogne, en un magnifique parc que l’on peut encore admirer de nos jours. Pour son agencement, il fit transporter la terre dans des hottes, en veillant que celles-ci soient petites pour les femmes et que les ouvriers soient bien traités.
1749, parution du 1er volume de « L’Histoire Naturelle »
Oeuvre immense, prévue en 15 volumes, elle en comportera finalement 36 !
L’activité scientifique de Buffon touche tous les domaines, il se passionne pour les expériences sur les miroirs ardents et sur les débuts de l’électricité. En 1752, en plaçant un paratonnerre, de son invention, sur sa maison de Montbard, Buffon vérifie l’hypothèse de Benjamin Franklin, sur l’identité de la foudre et de l’électricité.
Le 25 août 1753, Buffon est reçu à l’Académie Française. Partisan du beau langage et de sa perfection, il remplace le traditionnel éloge de son prédécesseur par le célèbre « Discours sur le style » qui le place parmi les plus grands littérateurs de son siècle.
1769, construction des forges
Buffon fait construire puis dirige des forges (au village de Buffon, près de Montbard) où il mènera de nombreuses expériences. Celles-ci le serviront pour assoir sa théorie sur l’âge de la Terre, pour le volume « Les Epoques de la Nature », où il met en lumière, pour la première fois, l’immensité des temps géologiques.
1772, Buffon est élevé au titre de comte, par le roi, en reconnaissance de ses grands services.
La fin du comte
Souffrant depuis longtemps de la maladie de la pierre, il meurt le 16 avril 1788 à Paris. Le cortège de ses funérailles sera suivi par plus de 20 000 personnes. Il sera inhumé à Montbard dans l’église St Urse.